Le Palais des Congrès a été édifié en 1913 en lieu et place du « Château » en bois qu’Alphonse Daloz, futur créateur de la station, avait construit en 1864 dans ce qui était alors son domaine.

Avant la crise de 1929, le casino installé dans les lieux, était considéré comme l’une des plus
importantes salles de jeux d’Europe.

Il était fréquenté par les célébrités du théâtre et du cinéma, la haute société internationale et surtout par l’aristocratie anglaise. Rénové et agrandi avec une nouvelle salle de spectacle, le Palais des Congrès accueille aujourd’hui événements d’entreprises ou privés.

A. Les arbres tortueux

Près du casino de la forêt, un groupe d’arbres tortueux, dont des Faux de Verzy (hêtres en provenance de la forêt de Verzy, près de Reims) sont issus de semis offerts en 1992 à la Ville du
Touquet-Paris-Plage par l’Office National des Forêts (ONF). Sur le chemin en direction du pavillon Vivaldi, on remarquera sur la droite plusieurs espèces d’érables. Leurs couleurs d’automne sont spectaculaires.

B. Les cerisiers du Japon

La floraison de trois cerisiers du Japon prunus yedoensis dialogue au printemps, avec celle des
poiriers et pommiers et à fleurs du jardin de l’Hermitage.

C. Les parterres de vivaces

L’architecte paysagiste Jacqueline Van Der Kloet, agissant pour le compte de la société Verver Export, a conçu ce massif planté par les jardiniers de la ville. Le mélange d’arbustes (hydrangéas, perovskias), de vivaces (sauges, hellébores, verveines, échinacées…) de graminées (pennisetum, méliques) et de bulbes (tulipes, narcisses, crocus, muscaris, ail d’ornement…) composant les massifs sera commercialisé sous le nom de Touquet-Paris-Plage.

D. Le parterre des IFS

Dans le jardin situé près de la salle de concert Maurice Ravel, la taille parfaite des ifs pyramidaux est due à sa réalisation avec un gabarit par des jardiniers de la ville formés dans les jardins du château de Versailles. Ils témoignent de l’installation au Touquet-Paris-Plage le 12 novembre 2003 du siège français de l’European Boxwood and Topiary Society (EBTS France) dont le jardinier en chef du Château de Versailles est membre d’honneur.


Les différences entre jardin à la française et jardin à l’anglaise

Le jardin à la française se caractérise par la symétrie et les grandes perspectives. Il illustre par ailleurs la domination de l’homme sur la nature ainsi que celle du roi sur ses sujets. Le jardin à l’anglaise, refuse la symétrie et semble libre en apparence. La sauvagerie de la nature “spontanée” est en réalité une véritable création.

Comme le souligne Monique Mosser historienne de l’art, de l’architecture et des jardins, il convient d’être prudent quand on parle de style de jardins.

Quand on découvre dans les années 1980, le patrimoine spécifique que représentent les parcs et jardins, la nécessité de revisiter leur histoire s’impose très vite.

On découvre une superposition et une imbrication d’époques qui ne correspondent en rien à la vulgate simplificatrice que reflètent les rares ouvrages, souvent anciens, dont on dispose alors.